Début de soirée froide en ce dimanche, une épaisse couche noire enrobe le ciel. Il menace réellement de pleuvoir. A peine quelques mots versés au voisin, dame pluie s’invite seule. Le premier jour des festivaliers au village Ntomb Lebel, site privilégié dans le cadre du « Conte chez l’habitant », est presque un enfer. « Ils ont dû s’embourber dans l’obscurité obsédante », pensent certains.
Las d’attendre le retour des autres conteurs de Kribi, le nombre des villageois s’est amoindri au fil des heures. Beaucoup sont allés se coucher, car le corps doit se reposer pour la suite des travaux champêtres du lendemain. Dans ce village de moins de trois cents habitants, le jeune chef ne déroge pas à la règle de l’hospitalité. Un panier de papayes est gracieusement offert aux hôtes. Les histoires se racontent, les conteurs se relayent, dans une diversité de genres. Le temps s’est vite écoulé sous les airs sulfureux du Mvet distillés par le vieux conteur Martin Abega, accompagné de son frère Symphorien Zogo, son interprète et danseur en toutes circonstances et dans ses multiples aventures.
En pleine nuit, l’on entend les fruits s’échapper de leurs arbres et compter le temps au rythme de leur chute. Mais au lever du jour, tout change. La terre de sable a absorbé toute son eau. A l’aise dans ses remparts, Ntomb Lebel a de la beauté. Ses tons clair et argenté lui viennent du sable extrait du fleuve Sanaga coulant non loin de là. Ses habitations, voguant entre le moderne et le traditionnel, peuvent se targuer d’offrir un mode de vie appréciable. Après avoir traversé en quelques pas les quatre coins du village, les grands arbres fruitiers, les sites touristiques, la case du patriarche conteur abritant les artistes, la rivière et les étendues de sable couchées dans les domaines privés, le chantier du Pr. Séverin Cécil Abega, et l’étang de poissons, l’on se découvre meilleur chasseur de rat du coin le temps d’une matinée. Alors, vous pourrez enfin vous asseoir, boire un verre de vin de palme offert par « Sa Majesté » de Ntomb Lebel. Le conte peut se dire!
Martial E.Nguéa
Las d’attendre le retour des autres conteurs de Kribi, le nombre des villageois s’est amoindri au fil des heures. Beaucoup sont allés se coucher, car le corps doit se reposer pour la suite des travaux champêtres du lendemain. Dans ce village de moins de trois cents habitants, le jeune chef ne déroge pas à la règle de l’hospitalité. Un panier de papayes est gracieusement offert aux hôtes. Les histoires se racontent, les conteurs se relayent, dans une diversité de genres. Le temps s’est vite écoulé sous les airs sulfureux du Mvet distillés par le vieux conteur Martin Abega, accompagné de son frère Symphorien Zogo, son interprète et danseur en toutes circonstances et dans ses multiples aventures.
En pleine nuit, l’on entend les fruits s’échapper de leurs arbres et compter le temps au rythme de leur chute. Mais au lever du jour, tout change. La terre de sable a absorbé toute son eau. A l’aise dans ses remparts, Ntomb Lebel a de la beauté. Ses tons clair et argenté lui viennent du sable extrait du fleuve Sanaga coulant non loin de là. Ses habitations, voguant entre le moderne et le traditionnel, peuvent se targuer d’offrir un mode de vie appréciable. Après avoir traversé en quelques pas les quatre coins du village, les grands arbres fruitiers, les sites touristiques, la case du patriarche conteur abritant les artistes, la rivière et les étendues de sable couchées dans les domaines privés, le chantier du Pr. Séverin Cécil Abega, et l’étang de poissons, l’on se découvre meilleur chasseur de rat du coin le temps d’une matinée. Alors, vous pourrez enfin vous asseoir, boire un verre de vin de palme offert par « Sa Majesté » de Ntomb Lebel. Le conte peut se dire!
Martial E.Nguéa
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