Incollables séducteurs de la parole, texte constamment retouché, une rythmique qui cherche son accord final. Un trio magique, KPG, Hardos Massamba et Christian Koulnodji. Ces trois jeunes conteurs venus de trois pays bien différents, Burkina Faso, Congo et Tchad, pour une rencontre artistique de charme, ont composé un titre qui a agrémenté les spectacles durant le festival. A la faveur du thème « Contes et Musique » qui a sous-tendu toutes les activités de cette édition du Festmoc, ils se sont sentis investis d’une inspiration musicale profondément enchanteresse. Cette alchimie musicale s’est manifestée dans la maîtrise par chacun, d’un instrument précis. Guitare pour le Congolais, cithare pour le Tchadien et n’goni pour le Burkinabé.
De par sa perspicacité, Hardos Massamba a facilité la fusion de ces créateurs des œuvres de l’esprit à ses côtés. « J’ai constaté que nous avions en commun une passion pour la musique, et que les spectacles donnés aux enfants étaient très animés. On se sentait très proches », a-t-il expliqué. Guitare en bandoulière, le jeune Congolais s’est rapproché des autres au cours de leurs spectacles programmés dans les établissements scolaires. De cette union, l’on a écouté des titres envoûtants comme « Afrique » qui est devenu, le temps du festival, l’hymne de l’édition. C’est aussi un appel à l’engagement artistique, une interpellation d’une société plus humaniste et solidaire. Près de là, un chorus de chansons sur un swing singulier, avec une souplesse dans l’interprétation, a salué la participation de la conteuse Taliké Géllé, qui a introduit les polyphonies très enlevées de son Madagascar natal.
Le tam-tam d’Eric Mitchikpe du Togo aura aussi permis de découvrir un autre type de folklore. Tout ce cocktail de cultures différentes augure des lendemains meilleurs. La rencontre se poursuivra sans doute au Burkina Faso sur l’invitation de KPG, et le challenge de réaliser un album sera matérialisé.
MEN
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