Que serait le conte sans musique ? Sur cette question, le journaliste, homme de théâtre et par ailleurs enseignant à l’université de Yaoundé I, a entretenu les artistes, invités et journalistes conviés à cette rencontre du 08 novembre 2007 à La maison des Savoirs. Sur le thème spécifique « contes et tam-tam », il ressort que le conte et le tam-tam sont des moyens de communication. Mais dans les arts de l’oralité, le premier sans le deuxième serait ennuyeux selon les anciens.
Le conte, explique l’animateur, peut être présenté comme un récit imaginaire ou fictif, qui raconte une aventure et fait intervenir les éléments de la faune et de la flore. Dans le conte, il y a une information ludique, dans laquelle on réforme ou on diffuse des leçons pour la bonne évolution de la société. De ce fait, il se présente ici comme un média.
Le tam-tam dans sa forme, représente un être humain, couché sur le dos. Ouvert, il faut le battre pour le faire résonner. Dans les sociétés traditionnelles, il sert à communiquer à 10 km à la ronde et il y a un relais qui continue de diffuser le message aux clans avoisinants. Doté de valeurs anthropologiques, c’est un communicateur dans les sociétés bantoues. Il peut aussi revêtir une fonction divertissante par la diffusion de la musique qui vient agrémenter le récit du conteur.
Y a-t-il un rapport interrelationnel entre le conte et le tam-tam ? Certainement, car les accointances comme on peut le constater résident dans la diffusion de l’information. Le conteur, lui, va diffuser la parole ; tandis que le tam-tam va cesser d’être un outil pour devenir un être humain. Or, l’être humain qui dit un conte se transforme en un communicateur. A ce moment, le tam-tam cesse d’être un objet parce qu’il a la possibilité de se calquer sur la langue bantoue par le principe d’alternance de haut et de bas. Le conteur est un communicateur humain. Le tam-tam est un communicateur aussi, mais non humain de par sa manière de dire le discours.
Le conte africain allie chant, danse, musique et parole poétique et le tam-tam renforce la communication.
Le tam-tam dans sa forme, représente un être humain, couché sur le dos. Ouvert, il faut le battre pour le faire résonner. Dans les sociétés traditionnelles, il sert à communiquer à 10 km à la ronde et il y a un relais qui continue de diffuser le message aux clans avoisinants. Doté de valeurs anthropologiques, c’est un communicateur dans les sociétés bantoues. Il peut aussi revêtir une fonction divertissante par la diffusion de la musique qui vient agrémenter le récit du conteur.
Y a-t-il un rapport interrelationnel entre le conte et le tam-tam ? Certainement, car les accointances comme on peut le constater résident dans la diffusion de l’information. Le conteur, lui, va diffuser la parole ; tandis que le tam-tam va cesser d’être un outil pour devenir un être humain. Or, l’être humain qui dit un conte se transforme en un communicateur. A ce moment, le tam-tam cesse d’être un objet parce qu’il a la possibilité de se calquer sur la langue bantoue par le principe d’alternance de haut et de bas. Le conteur est un communicateur humain. Le tam-tam est un communicateur aussi, mais non humain de par sa manière de dire le discours.
Le conte africain allie chant, danse, musique et parole poétique et le tam-tam renforce la communication.
Associer ces deux outils amène à créer le principe de la double communicabilité. Car le conteur est un maître de la parole mais il doit toujours associer l’action des tambourinaires.
Yvette MBOGO
Yvette MBOGO
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